vendredi 11 avril 2014

9 et 10 avril - Gettysburg, Pennsylvanie

 En route pour Gettysburg.  Ça nous a pris 10 heures mercredi pour parcourir les 860 km qui séparent Murrells Inlet South Carolina à Gettysburg Pennsylvania. C’est que le trajet passe par Washington DC et que nous étions là vers 16h30, heure de pointe.  C’est la deuxième fois que nous faisons cette erreur.  Je l’écris dans l’espoir qu’on se rappelle de ne jamais passer par Washington sur semaine.  Le meilleur jour serait le dimanche et comme deuxième choix, le samedi.  Nous avons traversé 5 états et un district; pas mal pour une journée.

La bataille de Gettysburg.   Nous étions campés au Gettysburg Campground, à cinq minutes du Centre des visiteurs du Parc national militaire de Gettysburg, ce qui nous a permis d’arriver dès 9h30, avant la cohue des visiteurs qui arrivent en grand nombre par autobus.  Un mot sur le camping : il est très propre, aménagé de façon typique pour les campings de passage soit sur le gravier.  Le seul bémol c’est qu’il n’y a pas de chauffage dans les salles de toilettes et de douches. Comme la température est encore fraîche en ce début d’avril, ça ne donne pas le goût de se déshabiller, donc les douches sont restées toutes propres.

Pour faire le tour du champ de bataille, nous avions plusieurs choix : le tour avec un auto-tour guidé que l’on achète au musée, embarquer à bord d’un autobus où un guide nous fait visiter, faire le tour avec un guide privé à bord de notre propre véhicule.  C’est cette option que nous avons choisi; Paul a conduit Oscar pendant 2 heures et a fait revivre pour nous l’histoire de cette célèbre bataille qui a eu lieu du 1er au 3 juillet 1863 au cours de la Guerre Civile américain.

Un peu d’histoire.  La bataille de Gettysburg, qui s’est échelonnée sur trois jours, fut le point tournant de la Guerre Civile qui a  duré de 1861 à 1865. Ce fut la première bataille que les unionistes du nord ont gagnée contre les confédérés du sud, mais aussi une bataille des plus sanglantes, il y eut 51,000 soldats tués, blessés, capturés ou portés disparus.  
La colline Little Round Top où eut lieu la bataille le 3e jour 

Les canons des unionistes

Le cimetière national des soldats
Les américains se battaient les uns contre les autres pour trois raisons fondamentales : la survie de l’unité du pays, le sort de l’esclavage et le droit à la citoyenneté. Les buts de la Confédération du Sud étaient d’établir une nouvelle nation, préserver une façon de vivre basée sur la main d’œuvre d’esclaves et assurer la continuité de l’esclavage dans les nouveaux territoires qui se développaient dans l’ouest du pays.  De leur côté les États-Unis du Nord avait pour but de rallier les états qui s’étaient séparés pour former une seule nation et pour cela ils devaient vaincre l’armée des confédérés, bloquer les ports de mer du Sud pour empêcher l’exportation du coton et l’importation d’armes ainsi que d’autres biens venant de l’Europe.

Le Général Lee de la Virginie montait vers le Nord afin d’approvisionner ses troupes et acquérir des territoires.  C’est pourquoi les deux armés se sont retrouvées à Gettysburg, au sud de la Pennsylvanie en ce début de juillet 1863. L'armée des confédérés était plus nombreuse mais celle des unionistes avait l'avantage d'être placée sur les hauteurs des collines. Pendant les trois jours, les confédérés ont réussi à faire des avancés sur les positions des unionistes, mais ceux-ci ont tenu bon.  Le 3e jour les 160 canons des confédérés ont ouvert le feu sur le centre de Cemetery Ridge et les 100 canons des unionistes ont répondu. L'armée de la Virginie du Nord a avancé dans les lignes des unionistes mais ils ont été ralenti  lorsqu'ils ont dû grimper les clôtures entrecroisées le long du chemin Emmitsburg.  La bataille s'est poursuivie corps à corps et la moitié des soldats furent tués ou blessés lors de cette attaque. Devant l'impossibilité de déloger les unionistes, l'armée des confédérés s'est retirée.  


Le général Warren qui a sauvé la position de l'armée unioniste à Little Round Top

Pour remémorer le courage et la détermination des soldats lors de cette bataille, plusieurs états ont offert des monuments que l'on retrouve tout le long du parcours dans le parc.

Le monument de la Virginie

Le monument de la Pensylvanie
 Le Centre des visiteurs.  De retour au Centre des visiteurs, nous assistons à un magnifique film intitulé A New Birth of Freedom qui nous en apprend encore plus sur la bataille de Gettysburg et la Guerre Civile. Nous nous rendons ensuite au Cyclorama où la bataille est reproduite sur une immense peinture à l'huile mesurant 377 pieds de rond et 42 pieds de haut qui nous plonge dans la furie de la charge du Général Picketts et de son armée sur Cemetery Ridge.




Pour terminer, nous nous arrêtons au musée pendant plus d'une heure et avant de quitter nous allons nous procurer quelques livres de référence au bookstore. Croyiez-vous que je me souvenais de tout cela par coeur?
Abraham Lincoln et moi
Notre dernier camping.  Comme nous avons prévu revenir à la maison vendredi, nous avons choisi un camping situé à 1h30 au nord de Gettysburg afin d'avoir moins de kilomètres à parcourir le dernier jour.  Nous nous arrêtons à Ye Old Mills à Burnt Cabins.  Le nom du camping dit tout; c'était vieux, délabré, juste bon pour une nuit, mais pas cher.

Nos coups de coeur.  Du côté camping: Lake Kissimmee et Long Key State Park. Du côté visite: Brookgreen Gardens et Gettysburg.  Du côté activités: le canot à Blackwater River. Du côté social: nos belles rencontres et les retrouvailles avec nos amis Danielle, Gaétan, Suzanne. 

Prochain voyage.  Nous vous remercions de nous avoir lus et envoyés de beaux commentaires.  Notre prochain blogue sera lors de notre voyage en Nouvelle-Zélande à l'automne 2014.  Entretemps, passez un bel été.

P.S. Noubliez pas de cliquer sur les photos pour les voir plein écran.

mercredi 9 avril 2014

8 avril Huntington Beach State Park

Le ciel ne cesse de dégoûter en ce mardi avant-midi mais nous allons quand même faire un tour à la plage qui est désertée par les baigneurs. C’est quand même agréable de marcher sur le sable humide le long de la mer.  

La maison Atalaya.  Après une visite au Farmer’s Market pour renflouer nos provisions, nous retournons au State Park pour prendre part à la visite guidée de la maison Atalaya qui fut la résidence d’hiver d’Archer et Anna Huntington.  Ils y habitaient de novembre à avril.  Ils la firent construire en 1931, en même temps que débuta la construction de Brookgreen Gardens,  selon le modèle des tours maures que l’on retrouve sur la côte d’Espagne. Elle forme un quadrilatère avec un grand jardin au centre. A l’intérieur, les murs et les planchers sont en briques, ce qui donne un coup d’œil austère. Un long couloir permet de circuler d’une aile de la demeure à l’autre et les pièces sont toutes ouvertes sur la mer.  Ce n’est pas le domaine typique des millionnaires de l’époque, mais il convenait au couple Huntington qui en a fait leur lieu de travail.  On y retrouve le bureau et la bibliothèque d’Archer et pour Anna ses ateliers de sculpture extérieur et intérieur où elle sculptait la plupart du temps des animaux. Juste à côté se trouvent les chenils où ils gardaient leurs chiens et les cages pour les ours.  La maison a été dépouillée de tous ses meubles au cours de la 2e guerre mondiale car elle a servi de base militaire à l’armée américaine.  Une chance que nous avions un guide pour nous décrire l’usage des pièces au moment où elles étaient habitées et l’histoire d’Archer et Anna car sans cela, la visite manque d’intérêt. Le State Park est à la recherche de fonds pour remeubler la demeure et y installer des fenêtres.

Le guide nous a raconté que la sculpture d’Anna représentant Jeanne d’Arc sur son cheval avait remporté un premier prix à une exposition à Paris en 1910.  Ils n’ont pas voulu lui remettre son prix, ne croyant pas qu’une femme ait pu réaliser cette sculpture.  Elle leur a dit de garder leur prix et elle est repartie avec sa Jeanne d’Arc. Ah! Les préjugés envers les femmes.

Porte d'entrée d'Atalaya
La Watch Tower qui servait de réservoir à eau.

Le côté est de la résidence

mardi 8 avril 2014

6 et 7 avril – Murrells Inlet, S.C.

Les américains ne cesseront de nous surprendre. En ce dimanche sur la I-95, nous croisons un gros VR classe A, transportant un hélicoptère sur une remorque.    Pourquoi se passer de son jouet préféré quand on peut l’apporter!  Une pluie forte nous accompagne, ralentissant ainsi le trafic sur cette grande autoroute. Nous la quittons enfin pour nous diriger vers la route 17 qui nous conduit à Huntington Beach State Park, à Murrells Inlet, au nord-est de la Caroline du Sud, notre port d’attache pour les trois prochains jours.  


Brookgreen Gardens.   Nous obtenons à bon prix des billets laissés par des campeurs au bureau du parc, pour visiter ces magnifiques jardins.  Archer et Anna Hyatt Huntington ont créé ce musée extérieur en 1931 qui allie l’art de la sculpture à la flore et à la faune du sud-est américain.  Anna était elle-même sculpteure et on y voit un grand nombre de ses œuvres.  Les jardins s’étendent sur 9,000 acres et occupaient au cours des siècles précédents 4 plantations de riz.  Le long du sentier « Low Country », nous revivons l’époque des plantations où des milliers d’esclaves africains venus du Sierra Leone, du Sénégal et de la Guinée ont travaillé à transformer ces marais en champs de riz. 






La fontaine des muses
L'homme et l'alligator


Saint James Triad
Le pavillon des papillons. En plus des jardins, il y a un zoo avec ses oiseaux et ses animaux natifs de la région dans leurs habitats naturels tels que des chevaux, des alligators, des aigles, des otaries, des dindes sauvages et bien d’autres.  L’endroit le plus spectaculaire est le pavillon des papillons. Dès notre entrée, nous sommes subjugués par tous ces petits êtres qui papillotent autour de nous.  Nous n’entendons même pas les explications qu’essaie de nous donner le guide tellement nous sommes occupés à les prendre en photos.  
Le pavillon des papillons
Les Monarchs
Les Zebras Swallowtail
Le Common Buckeye
La forêt enchantée.  Les enfants ne sont pas en reste à Brookgreen Gardens.  Des maisonnettes issues des contes pour enfants sont là pour les amuser.  Maya, Camille, Chloé, pouvez-vous nous dire dans quel château  se trouve grand-papa?   
La tour de Rapunzel
Treasure Island
A qui grand-papa rend-t-il visite?
Voyant les nuages qui s’accumulent dans le ciel, nous quittons à regret les jardins pour revenir au camping.  Vers 18h30 au moment où nous nous apprêtons à manger nos pizzas, la pluie commence à tomber,  prenant au dépourvu nos voisins qui s’affairaient autour de leur barbecue.  Il a plu toute la soirée et toute la nuit, mais aucune trace de l’orage électrique qu’on nous annonçait.

Aujourd’hui Serge et moi avons pris 430 photos.  Ce fut tout un défi de choisir celles que nous vous présentons dans ce billet. 

dimanche 6 avril 2014

5 avril – Little Talbot Island

Nous n’avons que 160 km à parcourir pour nous rendre à Little Talbot Island à l’est de Jacksonville, donc nous disons à Germaine d’éviter les autoroutes afin qu’elle nous fasse passer par la route A1A qui longe la mer.  Nous espérions voir l’océan mais la vue est cachée soit par les résidences d’été qui se succèdent sans laisser un point de vue sur l’étendue bleue, soit par les collines à la végétation fournie.  Le parcours est plus agréable que par la   I-95 car nous traversons plusieurs petites villes dont St. Augustine que nous avions visitée en 2010 et particulièrement aimée.  A St. John nous prenons le même traversier que 4 ans plus tôt, mais en sens inverse. 

A la plage.  Le terrain de camping comporte 34 sites boisés et assez petits. Comme nous sommes en fin de semaine, tous les sites sont occupés.  Il y a une plage tout près où les amateurs de kayak peuvent mettre leurs embarcations à l’eau.  Pour nous, ce sera plutôt un tour en vélo jusqu'au bout  de la piste cyclable de 5 km pour nous rendre à la mer.  La piste est presqu’aussi large que la route et nous sommes les seuls à l’emprunter, ce qui fait dire à Serge qu’elle se nomme la piste « Boivin ».  


Quelques baigneurs sont déjà à l’eau, tandis que d’autres se prélassent sous des parasols multicolores bercés par le bruit des vagues qui est loin d’être discret.  Il y a aussi les mordus du seadoo qui font la course sur les vagues, faisant vrombir leurs jouets de façon désagréable pour ceux qui sont là pour la tranquillité.  




Des inconnus sur la plage 

La pluie.  Après souper, Serge allume un feu de camp mais bientôt nous entendons le tonnerre qui annonce que notre soirée au coin du feu sera de courte durée.  Une pluie fine commence à tomber et nous nous réfugions sous l’auvent d’Oscar.  Les maringouins sont en tenue de combat et nous attaquent sadiquement.  Découragés, nous nous abritons dans Oscar. Serge suggère que nous écoutions le film « The Hobbit ».   J’ai bien essayé de résister mais je suis tombée endormie et nous n’avons jamais vu la fin.

samedi 5 avril 2014

3 et 4 avril 2014 – Salt Springs

Nous avons tellement aimé notre séjour à Lake Kissimmee que nous quittons seulement après dîner, après avoir fait nos adieux à Nicole et Réjean.  La prochaine fois nous y séjournerons plus longtemps.  Nous reprenons la route vers le nord sur 220 km pour nous rendre à Salt Springs Recreation Area. 

La majorité des sites sont situés sous de grands arbres, mais cette fois-ci nous sommes moins chanceux, le site 29 que nous avions réservé est en plein soleil de l’après-midi et il fait chaud.  C’est le temps d’installer l’auvent d’Oscar et de placer la table de pique-nique à l’ombre. 

Ce soir pour souper nous avons du poulet rôti, des haricots verts et des patates « machées ».  Ça te rappelle quelque chose, Suzanne?  Pour arroser cela, nous buvons un Dry Riesling de la Nouvelle-Zélande;  du pur bonheur! 

Douce farniente.   Nous sommes au ralenti ce matin.  Après avoir fait le ménage de nos contenants, histoire de se rappeler ce que nous avons apporté, nous nous installons pour lire à l’ombre de l’unique arbre entre nous et nos voisins. Je lis « Les enfants du Titanic » sur ma liseuse;  c’est l’histoire d’un père qui part pour l’Amérique avec ses deux jeunes enfants, sans en avertir sa femme adultère.  Les enfants ont survécu mais pas le père.  L’unique effort que nous faisons est de déplacer nos chaises quand le soleil devient trop envahissant.  


En canot sur le lac.  En après-midi, nous enfourchons nos vélos pour nous rendre à la marina située à environ 2 kilomètres du camping.  Sur la route 19, nous apercevons trois oiseaux, haut sur pattes, dans l’entrée de Salt Springs Village.  Serge les poursuit pour les photographier, ils n’aiment pas les paparazzis.
  
Black Skimmers
En canot, nous cherchons à apercevoir des manatees, mais pas de chance,  nous voyons plutôt beaucoup de gros poissons gris et des canards.  Près des sources, l’eau est très claire mais plus loin sur le lac, le fond est recouvert d’algues.  Au bout d’une heure Serge est tanné, il n’y a pas assez d’action pour lui. Nous revenons au quai en passant près  des bateaux à fond plat où les occupants se font dorer au soleil en buvant une petite bière.  Un peu plus loin, les baigneurs pataugent dans l’étang à l’eau de source. 




C’est un accident.  C’est ce qu’aurait dit Chloé lorsque j’ai accroché la cafetière Bodum qui s’est cassée en mille morceaux dans le Safari Condo.  Je me cherche maintenant une nouvelle cafetière qui ne prend pas beaucoup de place.  Si vous avez des suggestions, je suis preneuse.


Le crabe bleu.  Serge a insisté pour que nous finissions la bouteille de Riesling au souper.  Avec deux coupes de vin, je commence à marcher croche. Si le sheriff du parc m’avait croisée sur mon vélo lorsque je suis partie pour l’étang, je n’aurais pas passé le test d’ivressomètre.  Je voulais absolument aller photographier le crabe bleu qui se balade dans l’étang quand les baigneurs ont disparu.  Ce sacré crabe m’a donné bien de la misère, il ne cessait de se déplacer en se cachant dans les crevasses.  J’ai eu des têtes, des queues;  c’est la meilleure photo que j’ai pu obtenir avec ma petite caméra.  



jeudi 3 avril 2014

2 avril – Lake Kissimmee

En kayak avec Hélène.  A la marina, nous retrouvons Hélène et Réjean originaires de Magog qui voyagent aussi en Safari Condo.  Il fait un beau 30 degrés et les kayaks sont invitants sur le bord du lac.  Hélène et moi décidons de partir en kayak pendant que Serge et Réjean, trouvant qu’il fait trop chaud, décident de rester à jaser à l’ombre sur le patio. Au départ, Hélène accroche le fond et part avec un bouquet de fleurs.  



Nous sommes à l’affût des oiseaux qui ont élu domicile sur les berges, Hélène ayant l’œil aguerri les reconnaît facilement.  Nous voyons un magnifique héron bleu qui semble être le  phare dans les méandres des canaux.  Puis nous apercevons son copain perché sur un billot de bois un peu plus loin. 

Le héron bleu 

Un autre héron bleu
Arrivées au grand lac, nous nous approchons des berges et apercevons un « balbuzar » perché dans un arbre, puis au loin nous voyons son nid au haut d’un arbre. 

Voyez-vous Hélène dans son kayak au loin?

Un balbuzar dans son arbre

Le niz du balbuzar
Nous passons deux heures agréables à pagayer tranquillement sur le lac et retrouvons au retour le même héron bleu qui nous guide vers le quai. 


Hélène prend ses aises

Coucou! on est de retour
Sieste dans le hamac. De retour au camping,  je convaincs Serge d’installer le hamac entre deux arbres et je me laisse bercer doucement par une légère brise.  Pendant ce temps, Serge en profite pour aller continuer sa jasette avec Hélène et Réjean. 


Au coin du feu. Nous terminons la soirée tous les quatre près du feu à jaser, à manger le reste de notre tarte à la lime et à se faire bouffer par les moustiques.  Que voulez-vous, il n’y a rien de parfait. 

mercredi 2 avril 2014

1er avril – Palm Beach, Lake Kissimmee

Vélo à Palm Beach.  Décidemment, le parc John Prince n’est pas l’endroit idéal pour une nuit de sommeil profond. A cause de la proximité de l’autoroute 95, nous entendons toute la nuit les voitures qui circulent.   Après avoir fait nos adieux à Josée et Pierre, nous nous rendons au Flagler Museum à Palm Beach sur le bord du lac Worth d’où part une magnifique piste cyclable qui longe  le canal interscostal.  C’est l’endroit idéal pour s’en mettre plein les yeux; la végétation est luxuriante, les maisons des richissimes sont à faire rêver et la marina avec ses bateaux de millionnaires à nous faire sentir pauvres.  Nous traversons le pont pour aller de l’autre côté du canal et reprenons la piste, puis revenons vers le musée.

Piste cyclable à Palm Beach


A la marina de Palm Beach


Le musée Flagler mériterait bien une visite, mais nous avons 300 kilomètres à faire pour nous rendre à Lake Kissimmee.  Nous réserverons cela pour un prochain séjour en Floride. 

Musée Flagler à Palm Beach
Le musée Flagler vu de la piste cyclable

Un arbre plusieurs fois centenaire
Lake Kissimmee.  Cette fois-ci, nous avons trouvé le camping parfait et ce, grâce aux commentaires des blogueurs Sylvie et Pierrôt.  Nous sommes tellement loin des autoroutes que plusieurs fois nous nous sommes demandés dans quel coin perdu nous allions nous retrouver.  Notre site, no 13, est splendide. Il s’ouvre à l’arrière sur un vrai jardin d’Eden avec ses arbres exotiques;  le seul bruit de fond que nous entendons est le chant des oiseaux.
Le site 13 à Lake Kissimmee